Une part essentielle de la décarbonation du secteur des transports est de planifier et de concevoir de manière durable, la construction et l’entretien du secteur ferroviaire, en plus de l’exploitation opérationnelle. Cela montre, que du point de vue de la société et par là-même du monde politique, que des idées sur la mise en œuvre de ces thèmes sont de plus en plus précises. Les appels d’offres actuels des régions germanophones montrent que la durabilité est de plus en plus souvent un critère d’évaluation et que les deux pôles « construire de manière écologique » et « construire de manière économe » ne sont plus contradictoires. Différents systèmes incitatifs qui sont actuellement en cours d’élaboration chez les donneurs d’ordre, augmentent de plus en plus l’attractivité des machines de construction de voie sans émissions, en particulier en Europe.

Cet événement qui s’est déroulé sur une journée a montré la diversité aussi bien des défis que des chances de la décarbonation.

«La protection de l’environnement est une mission commune», résume Michael Gilka, Directeur de l’Union Fédérale des Entreprises Moyennes de Construction (BVMB), lors de son discours sur les objectifs à poursuivre à l’encontre de tous les participants.

Dans le cadre d’une session introductive sous le thème « Recherche & Développement » menée conjointement avec Axel-Björn Hüper, Senior Advisor et propriétaire de la société InfraBauberatung (Berlin), Plasser & Theurer a eu l’occasion de présenter les activités menées dans le cadre du dialogue au sein du secteur, au sujet des systèmes d’entraînement alternatifs sur les engins auxiliaires. Lors de cette session, il a été débattu des solutions existantes aujourd’hui, pour que les engins de travaux ferroviaires ne produisent plus d’émissions et de la manière dont le processus de transformation qui en découle doit être organisé. «Le dialogue qui a lieu au sein du secteur montre que toutes les parties prenantes font preuve d’une grande volonté en faveur d’innovations durables. Le secteur des chemins de fer a encouragé les innovations au début de l’industrialisation ; il peut et doit encourager l’industrialisation 4.0», estime avec optimisme M. Hüper au regard des dernières évolutions.